Ussy sur Marne, le pâtis

Ussy sur Marne, le pâtis

vendredi 26 octobre 2018

Samuel Beckett and Barbara Bray : A New Documentary

Née en 1924 à Londres d'immigrants juifs du Benelux, formée à Cambridge, Barbara Bray a été productrice et dramaturge à BBC Radio de 1953 à 1960. Dans son rôle, elle a contribué à mettre au jour certains des meilleurs écrivains britanniques et européens de l'époque. En 1961, elle s'installe à Paris où elle vit et travaille jusqu'à sa mort en 2010. Elle a commencé sa vie à Paris comme critique, mais a acquis une renommée internationale comme traductrice littéraire de Sartre, Robbe-Grillet, Pinget, Giono, Genet, d'Ormesson, Bosquet, Maalouf, et Reza. Elle était également une amie proche et traductrice de Marguerite Duras, pour laquelle elle a reçu le prestigieux prix Scott Moncrief de traduction littéraire. 

"Bray occupait une position unique et privilégiée en tant qu'ami intime et compagnon intellectuel."
Si elle s'installe à Paris, c'est pour la rapprocher de Samuel Beckett, qu'elle rencontre lors de la production de sa première pièce radiophonique All That Fall en 1957, et dont elle tombe amoureuse. Alors que Beckett était déterminé à préserver son mariage avec Suzanne Dumesnil, Bray occupait une position unique et privilégiée comme ami intime et compagnon intellectuel.
En 1963, dans une de ses rares pièces autobiographiques, Beckett fait référence à ce triangle amoureux complexe dans Play (Comédie). C'est Bray qui a été le premier à l'étudier pour The Observer.
Barbara Bray
Le couple partage des moments d'intimité dans son gîte rural d'Ussy, près de Paris, à côté d'activités littéraires : Bray corrigea les travaux en cours de Beckett, le conseilla sur ses propres traductions, lui suggéra des lectures, et assista occasionnellement à des représentations en tant qu'espion privé.


Pendant 30 ans, ils ont échangé des milliers de lettres, et bien qu'il n'ait gardé aucune trace de la sienne, elle a conservé la plupart des siennes. Quelque 720 lettres, cartes postales et autres notes sont aujourd'hui conservées dans les archives du Trinity College de Dublin.
Marek Kedzierski est un auteur, traducteur et metteur en scène polonais qui a rencontré Beckett fréquemment dans les années 1980 et est devenu un ami proche de Bray´s après la mort de writer´s en 1989.
En 2003, Bray a subi une attaque cérébrale qui l'a confinée dans un fauteuil roulant.  Kedzierski a travaillé en étroite collaboration avec Bray pour développer ce qui devait être son Mémoire ; leurs réunions quotidiennes comprenaient généralement des lectures des lettres de Beckett. Modeste et volontaire, Bray a lutté en vain pour compléter son texte. Lorsqu'elle est décédée en 2010, elle a laissé derrière elle des centaines d'enregistrements audio documentant sa vie et sa relation avec le lauréat du prix Nobel. La rue Samuel Beckett, conçue et mise en scène par Marek Kedzierski, est un hommage à une femme remarquable et une histoire remarquable.
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Kedzierski sur Bray et Beckett
"La relation de Beckett avec Barbara a commencé au début des années 60 et a duré jusqu'en 1989. Dix-huit ans son cadet, elle l'a accompagné pendant trois décennies, une grande aide surtout dans ce qui était le plus difficile pour lui - l'écriture. Elle le tenait informé de ce qui se passait en littérature et en art (...). Elle a inspiré Beckett, discuté de ses œuvres, revu et corrigé ses nouvelles œuvres et ses traductions (...) Elle lui a envoyé un nombre impressionnant de livres à lire de la biographie d'Ernest Jones de Freud au Tractatus de Wittgenstein."
Lisez l'hommage de Marek Kedzierski à Barbara Bray dans le Evergreen Review.
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 Message de l'ASU : La reproduction des photos de Barbara Bray est strictement interdite sans autorisation, nous vous invitons donc à consulter le lien en direct :

https://rhystranter.com/2015/06/16/samuel-beckett-and-barbara-bray-a-new-documentary/

Ne manquez pas de regarder la bande annonce de Rue Samuel Beckett

lundi 15 octobre 2018

ENQUETE PUBLIQUE EPANDAGE DES BOUES EPURATION USINE ACHERES - NOS OBSERVATIONS


ENQUETE PUBLIQUE  EPANDAGE DES BOUES EPURATION USINE ACHERES

Sur la SEINE ET MARNE

Observations de l’Association – OCTOBRE 2018
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L’ASSOCIATION souhaite déposer les observations, réserves, questions ci-après auprès du Commissaire Enquêteur, au sujet de ce projet d’épandage sur la Commune de USSY SUR MARNE laquelle figure parmi les 106 Communes affectées.

1.      la Commune est entrée dans le périmètre d’épandage le 14/10/2016 (renouvellement)  pour 106,48 ha et le projet en question soumis à enquête envisage la même surface. Le village restera donc impacté de la même manière pour cette fois……

2.      Notre propos prendra donc en compte, sur ce chapitre,  la globalité :

3.      en effet :Considérant que La surface envisagée sera du  DOUBLE sur la Seine et Marne  par rapport à la surface actuelle épandue, nous estimons cette augmentation beaucoup trop importante eût égard au nombre d’habitants impactés et aux nuisances au sujet desquelles l’Autorité Environnementale ne fait pas mystère.

 4.      Le département Seine et Marne est en constante progression démographique, dûe à l’afflux de « rurbains » fuyant les loyers exorbitants de Paris/proche banlieue ; s’ajoute à cela , une stratégie d’urbanisation forcenée qui  oblige les Communes  installées dans le périmètre concerné, à atteindre des seuils de population toujours plus élevés et à l’extension continue des villes nouvelles.

 5.      Ce projet se fait donc au mépris de la population qui pour des raisons indépendantes souvent de leur volonté, se trouvent implantées dans ce département, qui présente de surcroît  un gros bassin d’emploi.

6.      Le département Seine et Marne est majoritairement agricole, mais il est l’un des plus peuplé  chiffre en constante progression.

 Question : est-il logique, de pratiquer :

-        d’une part, une telle politique,

-        et d’autre part, de nuire à ces populations  en leur faisant subir des nuisances attestées  (voir ci-dessous § 7 – 8 ) QUI VONT DOUBLER  , au niveau de la Seine et Marne ?

-        Nous réclamons donc une diminution notable de la surface envisagée.


7.     NUISANCES OLFACTIVES

-        les nuisances olfactives sont attestées comme pestilentielles.

-        L’agriculteur dispose dans les textes de 48h pour ENGAGER l’enfouissement ce qui signifie souvent que 48 h ne seront pas suffisant pour terminer la tâche, laquelle s’étendra donc sur plusieurs jours.  C’est ce qui s’est passé récemment sur la Commune de USSY, cet été, un soir de canicule, où les odeurs ont persisté rendant impossible d’être dehors, et obligatoire la fermeture de toutes les fenêtres.

Question : à qui s’adresser en cas de non respect des contraintes d’épandage ?

Le Commissaire Enquêteur précise :

le SIAAP – SITE SEINE AVAL BP 104 à MAISONS LAFFITTE CEDEX.

Quand à la Mairie, cette dernière ne peut que recevoir les plaintes…….

 Ceci est non recevable ;  et présente un défaut notoire de  moyen de recours immédiat  pour le riverain …


               8.  NUISANCES METAUX LOURDS

               Les stations d’épuration constatent la présence de métaux lourds contenus dans les            boues et l’Autorité Environnementale émet des réserves à ce sujet,   tout en faisant la         remarque  que les quantités décelées sont « en dessous des seuils maximum autorisés » Ces résidus se retrouvent immanquablement dans les eaux pluviales, et les               cours d’eau.    Et les nappes phréatiques…..            

               Ils sont ingérés également   par les animaux au travers des aliments pour bestiaux           produits sur   les parcelles   concernées et se retrouvent immanquablement dans       l’alimentation humaine.

Question : Qui peut formellement  attester que ces taux* ne se révèleront pas dans l’avenir… très dangereux, voire cancérigènes pour la population ?

à l’image de ce que fut l’amiante en son temps ?

On commence déjà à dénoncer dans notre alimentation des additifs divers, qui, au début de leur utilisation étaient attestés comme inoffensifs, et qui sont aujourd’hui interdits à la consommation ……

*Où et comment, et par qui , sont établis ces seuils ?


             9.  RISQUE D INCOMPATIBILILTE AVEC LE PROJET  P.N.R

               Les instances régionales et départementales s’ingénient à travailler sur la valorisation    touristique du patrimoine sur le périmètre du futur PNR. Nous citerons TERROIRS 77, le      G.A.L. la Direction du Tourisme (Coulommiers Pays de Brie) les Communes, les        Associations Environnementales du Département,……



Question : N’est-il pas contradictoire de mettre en place une extension  doublant l’’épandage des boues d’épuration de ACHERES (78) dans une zone que le Département  cherche à valoriser en terme touristique sous le label « Paris aussi a sa campagne » ?  (= une campagne pestilentielle et dangereuse pour le consommateur …)   


            10. MANQUE D INFORMATION  des citoyens et de moyens d’ACTION   DES MAIRIES

            Il faut considérer en effet, la présence sur une même Commune , de PLUSIEURS PLANS   D’EPANDAGES  qui s’additionnent d’année en année,  émanant de diverses sources :

-        du renouvellement constant de chaque plan avec extension systématique, aux parcelles pas encore touchées (doublement des surfaces pour cette présente enquête)

-        et des épandages faits en dehors de tout SIAAP, avec des stations locales de moindre importance qui ne demandent (sans doute ?)  pas   d’enquête…et dont il semblerait  que les Mairies n’aient pas toujours connaissance, sauf plaintes des riverains……

 Nous observons un manque de transparence dans la procédure : en effet, il semble que les Mairies :           

-ne détiennent pas l’information globale du nombre total d’hectares épandus en boues d’épuration de toute provenance,  sur tout leur territoire, et  à l’année,

-ne soient pas non plus informées de l’identité de l’exploitant  qui épand (lequel n’est pas forcément le propriétaire)   

 -ne sont pas averties  des dates d’épandages.

OU du moins, si elles détiennent toutes ces informations, ne les diffusent pas au public. (site internet, affichage…)

 POURQUOI le riverain , dont l’avis est sollicité dans cette enquête n’a-t-il pas la possibilité,  par la suite,  d’être informé de manière exhaustive ? de réagir en cas de non respect des contraintes ?

 à qui nuit la transparence ?

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CONCLUSION


DANGEROSITE RECONNUE ET ATTEINTE A LA SANTÉ SUR UNE POPULATION EN CROISSANCE CONTINUE

MANQUE DE SUIVI ET DEFICIENCE D INFORMATION AU NIVEAU DES COMMUNES

DECHETS NOCIFS AUX PORTES DU GRAND PARIS ET DANS LE P.N.R.



Nous émettons un avis défavorable  au doublement sur le territoire de la Seine et Marne,

Des boues d’épuration d’Achères


Pour le Bureau,
Yvonne Ampen, vice Présidente

mercredi 3 octobre 2018

lundi 1 octobre 2018

ENQUETE PUBLIQUE - EPANDAGE des BOUES d’EPURATION usine d’ACHERES - ETAT DES LIEUX


ETAT des LIEUX
suite à visite du 26 Septembre au Commissaire Enquêteur JOUARRE



-        1. Les agriculteurs sont demandeurs auprès de la SIAAP et expriment leurs besoins en épandage, le SIAAP leur attribue le tonnage souhaité. D’après le Commissaire enquêteur  aucune obligation d’épandre des boues, s’ils ne le souhaitent pas.
L’enquête actuelle demande le DOUBLEMENT de surface de l’épandage  actuel  de ACHERES en Seine et Marne ; certains agriculteurs augmentent leur tonnage, d’autres restent  à la même  quantité, d’autres sont « nouveaux » dans le programme. La demande est renouvelable tous les 4 ans. Sur une parcelle,  l’agriculteur ne superpose pas plusieurs épandages de boues 

2. l’épandage se fait une fois en 4 ans sur une parcelle.  Et c’est le SIAAP lui même qui épand selon les normes prescrites, à charge pour l’agriculteur d’enfouir. Il est possible parfois que l’agriculteur ait l’agrément de la SIAAP pour épandre lui même.

3. le SIAAP engage tous les ans, un nouveau dossier d’enquête publique  pour épandre d’autres parcelles; ainsi en 2019 un même dossier sera établi (sur quelle région ?)  pour d’autres parcelles. Les boues non distribuées sont mises en décharge ce qu’ils souhaitent éviter.

4. Comment savoir si d’autres SIAAP épandent sur la Commune ?
c’est difficile à savoir ! car l’agriculteur peut faire épandre d’autres parcelles par une autre SIAAP. Plus locale par exemple. Ce qui fait que : actuellement il est impossible de savoir sur  une Commune, la quantité exacte des hectares  qui reçoivent des boues. Aucune concertation entre les SIAAP pour établir une topographie générale  de tous les épandages sur un territoire donné.

5.   tout agriculteur a le droit de s’adresser à une station d’épuration locale pour épandre car certaines de moindre importance que ACHERES, n’ont pas de SIAAP et traitent donc de gré à gré avec l’agriculteur.  Il ne serait pas tenu non plus d’en informer la Mairie. Question (ndlr)  une Mairie peut-elle adopter une motion pour obligation déclarative dans le but d’informer la population et pouvoir surveiller le respect des contraintes ?

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LES POINTS 3 - 4 et 5  POSENT PROBLEME
Impossible d’évaluer l’étendue de tous les épandages de toute provenance, sur une Commune   sinon de s’adresser directement à chaque agriculteur …….  Et il n’est pas du ressort de cette enquête d’ACHERES, de soulever la question ni d’y répondre.
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6.  L’agriculteur doit engager l’enfouissement dans les 48 h  MAIS  il dispose  en fait d’environ  10 jours pour le faire, s’il a beaucoup de surface à enfouir. D’où risque de  nuisances  olfactives de longue durée…..


7. quelle autorité surveille le respect des contraintes d’épandage. ? 
le SIAAP puisque c’est en principe lui qui épand. Le riverain peut s’adresser  au SIAAP en cas de non-respect……(épandage wk, enfouissement tardif …..) adresse figurant dans le dossier.

8. Ce plan d’épandage en cours de renouvellement  justifiant cette enquête publique n’est pas reconduit tacitement ; il faut renouveler l’autorisation tous les 4 ans. C’est ainsi que l’épandage des boues d’ACHERES a été institué  il y a fort longtemps, et qu’il est constamment renouvelé en raison de la demande des agriculteurs, d’une part, et de la profusion grandissante des boues disponibles, d’autre part.


9. Compatibilité avec le PNR ?
Absolument aucune mention du futur PNR n’est faite, dans le dossier d’enquête publique (qui mesure pourtant 15 cm d’épaisseur)  
 le Commissaire Enquêteur ignore même l’existence d’un PNR en gestation.

10. Dans l’enquête le SIAAP demande  une « dérogation pour stockage des boues en tête de parcelle sans travaux d’aménagement,  et pendant une durée de 1 an maxi »
cela signifie que faute de chemin de champs pour que les camions déversent le stock de boues,  sur la parcelle, la SIAAP sera autorisé à stocker en tête de parcelle » quelles seraient les nuisances liées à cette dérogation ?


11. Sur les 106 Communes impactées il est indiqué 2 sites classés et 1 site inscrit. Le Commissaire Enquête ne sait pas de quels sites il s’agit ; c’est une information qui n’impacte pas l’enquête (dixit)  
Quid du tourisme dans le sein du PNR qui a recensé de nombreux monuments et sites remarquables ? (ndlr)

12. Nuisances
les nuisances olfactives sont attestées (mais ne dureraient que quelques jours ) par an.
 la teneur en  métaux lourds contenus dans les boues est attestée ainsi que leur dangerosité. L’autorité environnementale constate que les boues restent dans les normes de santé réglementaires.
Risque de pollution des cours d’eau et nappes….. ?
 c’est surtout sur ces sujets que  des  réserves peuvent être émises par la population
sans omettre l’impact sur la valorisation touristique du patrimoine.


13. le Commissaire Enquêteur constate le manque  de motivation   de la population  vis à vis de l’enquête :
Le Commissaire Enquêteur a constaté que PERSONNE n’est venu à sa permanence de VILLENEUVE Sous Dammartin ,  Une personne  seulement   le 25 Septembre à celle de JOUARRE..
Conclusion : tout le monde est d’accord…. Pas d’observation particulière.
Par contre s’il avait une multitude d’observations, questions, débats, soulèvement populaire,  articles de presse, réunions, ….il serait obligé d’en tenir compte dans ses observations. (il fait le rapport entre le nombre d’habitants impactés, et le nombre de citoyens exprimant leurs refus ou observations) 



Fait à Ussy sur Marne,

Y AMPEN, vice Présidente