L’ouverture de l’Eglise au vitrail contemporain – d’Alfred Manessier à Martial Raysse, par Laurence de Finance, Conservateur général honoraire du patrimoine.
- Fig. 18 & 18bis - Raysse / Fleury : Visitation et David dansant devant l’Arche d’Alliance, Paris, Notre-Dame-de-l’ Arche-d’ Alliance, © Philippe Fortin
Martial Raysse a conçu les deux verrières carrées de Notre-Dame-de-l’Arche-d’Alliance, (Paris XVe) dont l’iconographie (David dansant devant l’Arche et La Visitation) a été choisie par l’ archevêché et est directement en lien avec le vocable de l’église. Ces verrières ont été posées en 2001 trois ans après la consécration de l’église construite par Architecture Studio (1998). Pour réaliser les compositions voulues par l’artiste dont c’est la première œuvre dans un espace religieux, Jean-Dominique Fleury a utilisé les moyens informatiques, comme un ordinateur qui lui permit de pixelliser les images données par l’artiste. La seule contrainte de ce dernier était de rendre le bleu du ciel niçois.
Tout y est innovant à commencer par la forme carrée des fenêtres, à meneaux en croix grecque, chacune composée de 16 panneaux de vitraux, sur lesquels les personnages évoluent librement sans cadre ni bordure. L’esthétique rappelle le Pop art : un large trait blanc (gravé et dépoli au sable) cerne les figures et certains objets (Arche) à la manière d’un néon posé contre certaines peintures de Raysse. La pixellisation des images renforce les traits de grisaille traités en multicouches et donne davantage de mouvement des personnages, tel l’élan avec lequel danse David, (Fig. 18 & 18bis).
Tout y est innovant à commencer par la forme carrée des fenêtres, à meneaux en croix grecque, chacune composée de 16 panneaux de vitraux, sur lesquels les personnages évoluent librement sans cadre ni bordure. L’esthétique rappelle le Pop art : un large trait blanc (gravé et dépoli au sable) cerne les figures et certains objets (Arche) à la manière d’un néon posé contre certaines peintures de Raysse. La pixellisation des images renforce les traits de grisaille traités en multicouches et donne davantage de mouvement des personnages, tel l’élan avec lequel danse David, (Fig. 18 & 18bis).
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